*Vieux nègre en référence au personnage Meka du roman le « Vieux Nègre et la Médaille » du regretté Ferdinand Léopold OYONO
CAMEROUN : PARTIE POUR UNE RESISTANCE MULTIFORME ET DURABLE À UNE FORFAITURE ÉLECTORALE, QUI VA SCELLER LA FIN DE LA DICTATURE QUARANTENAIRE DE PAUL BIYA (92 ANS)
L’arrogance affichée par ses dignitaires et partisans nourrit inévitablement la détermination du peuple d’en découdre définitivement avec ce régime de la terreur des tropiques.
Rien ne lui fera plus reculer, y compris l’élimination projetée de Issa Tchiroma Bakary par les extrémistes ethno-fascistes de la dictature.
Bien au contraire. Ces derniers creusent véritablement leur propre tombe en ce moment, et ce n’est pas faute d’avoir été suffisamment avertis.
En effet, il est désormais clair que le vieux Nègre Meka, imprégné des fantasmes du pouvoir colonial du maître blanc, ancré dans une économie libidinale du pouvoir depuis 43 ans de statut, de pouvoir et de jouissance sans fin, est si éloigné de la lutte quotidienne du peuple qu’il prétend représenter, qu’il ne peut entendre ses cris, sous la botte de son pouvoir nécropolitique, réclamant une vie sans chômage, sans corruption endémique et sans précarité totale.
Pour le régime déconnecté du vieux Nègre, la seule réponse à ces appels à la dignité réside dans davantage de nécropouvoir et de darwinisme social sans capacité de comprendre les conséquences.
Nous affirmons une fois de plus qu’après 43 ans d’exploitation totale, le peuple camerounais a touché le fond et ne peut que se relever.
Il est temps que le vieux Nègre Meka comprenne que son heure est venue et qu’il doit partir avant que le chaos total ne s’abatte sur notre république et ne nous entraîne dans un abîme insurmontable.
Ceci parce que le pouvoir absolu rend les gens prétentieux et stupides. Ainsi, à l’instar du régime qu’il sert servilement, «Moulinex» (surnom du Goebbels des tropiques ministre de l’administration territoriale, Paul ATANGA NJI) est tellement déconnecté de la réalité qu’il n’est plus capable d’entrevoir les conséquences de ses actes.
Lorsque des êtres humains sont privés de ce qui leur permet de vivre dignement, ils se dressent pour rappeler une vérité simple : personne n’est né pour commander.
Dans ces moments de rupture surgit ce que Rancière appelle l’égalité des intelligences — la force qui refuse toute prétendue supériorité naturelle ou savante (Rancière, Le Maître ignorant, 1987).
Alors vacille l’autorité de l’homme fort, ce pouvoir qui se croit légitimé par le savoir, la compétence ou la force.
La démocratie renaît là : dans l’irruption de ceux à qui l’on avait refusé une place, et qui imposent à nouveau l’acte le plus élémentaire et le plus subversif : l’égalité (Rancière, La Mésentente, 1995)
Aussi, les gens qui restent à l’écart se disant «apolitiques» sont en réalité des idiots utiles de la dictature. Parce qu’ils ne comprennent pas qu’ils abandonnent leurs propres droits donnés (comme ils disent) par Dieu, pour devenir des apologistes de l’esclavage volontaire.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P


















