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          Cameroun : 1600 jours de détention illégale et 49 renvois du procès du journaliste Amadou Vamoulké

          tedlapidus by tedlapidus
          16 décembre 2020
          in Actualités, Cameroun, CL2P, Dossiers Judiciaires, Politique, Prisonniers politiques
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          L’ONU appelle à la libération d’Amadou Vamoulké, l’ex-DG de la CRTV
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          Gravement malade et âgé de 71 ans, le journaliste camerounais Amadou Vamoulké subit une détention illégale qui va passer le cap des 1600 jours  à la date de la prochaine audience de son procès programmée à Yaoundé le mardi 15 décembre 2020.

          Malgré son statut d’inculpé libre et alors que de nombreuses organisations internationales, dont l’ONU (Organisation des Nations Unies) et RSF (Reporters Sans Frontières) demandent sa libération, Monsieur Vamoulké est toujours retenu illégalement – depuis  4 ans, 4 mois et 17 jours – dans le cadre d’un  procès qui ne peut se dérouler faute de preuve ni de témoin à charge.

          Les attestations de professeurs de médecine camerounais et français attestent depuis des mois que son état de santé très dégradé ne lui permettra pas de faire face plus longtemps à sa détention arbitraire.

          Le procès de Monsieur Amadou Vamouké a pourtant établi un record de 49 renvois consécutifs !

          Vous trouverez ci-joint le dossier de presse complet ainsi que le dossier qui rend public les témoignages et noms des près de 2500 signataires de la pétition de soutien sur change.org/p/vamoulke

          Merci par avance de contribuer à la campagne internationale d’information sur cette cause emblématique.

          Contact : vamoulke @vatim.com et informations sur faceboook.com/vamoulke

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          Affaire de M. Amadou VAMOULKÉ

          Le gestionnaire est attaqué mais c’est le journaliste que l’on veut neutraliser
          Les demandes officielles de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Reporters sans Frontières (RSF), REDHAC, Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH), l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF), CIRLAV, d’une vingtaine de dirigeants de l’audiovisuel public international, de milliers de citoyens camerounais et étrangers (52 pays) qui ont appelé à « la libération immédiate et la réhabilitation d’Amadou Vamoulké, doivent être entendues compte tenu de l’absence d’accusation, de sa santé et de son âge ( 71 ans).
          Depuis le 29 juillet 2016, Monsieur Amadou Vamoulké, journaliste et ancien Directeur général de la CRTV (Cameroon Radio and Television) est inculpé pour des motifs fallacieux de détournement de fonds publics du ministère des finances au seul profit de la CRTV et incarcéré illégalement (le juge d’instruction lui avait accordé le statut d’inculpé libre avant que le Tribunal ne créé un précédent unique et grave en revenant sur ce statut pourtant officiel). Faute de charges crédibles et sans le moindre témoin à charge, le procès de cette personnalité camerounaise ne peut se tenir. La prochaine audience, programmée le mardi 15 décembre2020, interviendra après un record établi de 49 renvois consécutifs et 1600 jours de détention illégale !
          L’opinion publique camerounaise et les nombreux soutiens internationaux réunis au sein du CIRLAV (Comité International pour la Réhabilitation et la Libération de M. Amadou Vamoulké) dénoncent le fait que l’on attaque au mépris des lois le gestionnaire Vamoulké mais l’on cherche en vérité à neutraliser le journaliste. Il devient urgent de mettre un terme à la torture morale subie par ce journaliste dont les conditions de santé sont graves.
          La plupart des observateurs, et notamment ceux qui au Cameroun comme à l’étranger ont connu de près cette personnalité camerounaise, ont relevé le caractère invraisemblable voire même extravagant des actes qu’on lui impute, à savoir un premier détournement de FCFA 3,5 milliards (5,3 millions d’euros) puis un second de FCFA 25 millards (38,1millions d’euros). Selon l’accusation, ces détournements supposés n’auraient servis qu’à alimenter directement les caisses de la CRTV et non ses propres poches… ce qui invalide la notion de détournement.
          Ce journaliste a été sciemment isolé et puni pour avoir tenté de faire valoir les principes éthiques qui l’ont guidé tout au long de sa carrière de journaliste dans la gestion de l’entreprise médiatique de la CTRV qu’on lui a confiée. Son grand tort est d’avoir cru naïvement que ces valeurs, qui lui avaient permis de faire une carrière de journaliste considérée comme exemplaire, ils pourraient encore les porter pour réussir son nouveau challenge conformément aux orientations éthiques et morales énoncées à l époque par le Président de la République lui‐ même. C’est ainsi qu’il a fondé son action à la tête de la CRTV sur les valeurs de transparence, de vérité, de probité et de déontologie journalistique qui lui avaient été notamment inculquées à l’école de journalisme de l’ESIJY (aujourd’hui ESSTIC) alors dirigée par Monsieur Hervé Bouges. S’il a ainsi redressé une entreprise publique moribonde qui avait perdu son auditoire, force est de constater que son audace et sa réussite n’ont pas été favorablement accueillies dans certains cercles du pouvoir où ce sont d’autres mœurs qui prédominent… . Il était alors de notoriété publique que dans ces cercles du pouvoir, on y parlait de Monsieur Vamoulké en termes « d’électron libre » nuisible au système et qu’il fallait « neutraliser ».
          Monsieur Vamoulké était-il un électron libre ? Peut‐être bien si l’on considère certains faits avérés :
          • Monsieur Vamoulké a été élu premier président de l’Union des journalistes du Cameroun ;
          • Il a fait adopter un code de déontologie du journalisme sur les modèles standards internationaux ;
          • Il a fait rédiger un mémorandum exigeant la libéralisation sans délai du paysage audiovisuel camerounais qui dépendait alors d’un monopole d’Etat ;
          • Il a transmis au gouvernement un mémorandum plaidant la dépénalisation des délits de presse ;
          • Il a conduit une délégation de journalistes auprès du ministre de la justice pour obtenir la libération du journaliste Pius Njawé, militant pour les droits de l’homme et la liberté de la presse. Il a ensuite rendu compte de cette mission dans un entretien avec
          Monsieur Robert Ménard, Secrétaire général de l’ONG Reporters sans Frontières ;
          • Il a régulièrement résisté à des injonctions gouvernementales en refusant la suspension ou la mise à pied de journalistes dont les propos sur la radio ou la télévision publiques étaient jugés subversifs ;
          • Il a instauré une liberté de ton bénéfique pour la CRTV mais qui inquiétait de plus en plus certains officiels qui voyaient l’entreprise publique échapper à leur contrôle.
          Le limogeage de Monsieur Vamoulké apparaît donc comme l’épilogue logique d’une longue bataille entamée dès sa nomination pour résister à des conservateurs bien introduits et puissants qui ne pouvaient admettre que la radio télévision publique « tombe » dans des mains qui se voulaient indépendantes.
          Dès lors, la question pourrait se poser de savoir pourquoi, au lieu de se contenter d’un simple limogeage, certains ont cru devoir priver de liberté Monsieur Vamoulké en s’appuyant sur des procédures judiciaires dénuées de tout fondement et au mépris assumé des lois. Cette personnalité avait déjà eu à diriger une entreprise publique pendant une dizaine d’années (l’Imprimerie Nationale) sans soulever de problèmes particuliers et en ne laissant que de bons souvenirs (le dernier rapport de la Commission Financière stipulait notamment « nous pouvons conclure à une gestion sereine de l’Imprimerie Nationale »). Il est clair que la CRTV ne revêt pas les mêmes enjeux politiques et que de ce fait certains attendent bien davantage de son DG qu’une simple gestion sereine… .
          Il faut aussi intégrer la dimension émotionnelle que de puissants acteurs de l’ombre introduisent et qui, ajoutée à une haine aux fondements sociologiques propres au Cameroun, explique le désir de neutraliser Monsieur Vamoulké en le faisant mettre aux arrêts. Cela traduit un fort désir de neutralisation d’une personnalité dont l’attitude et les résultats positifs (reconnus tant à l’interne qu’à l’extérieur de l’entreprise) ont suscité des frustrations chez ceux qui ont conscience d’apparaître sous un jour défavorable dans l’opinion publique.
          Tout se déroule comme si le pouvoir au Cameroun avait basculé dans une forme de gouvernance le vouant à contrôler systématiquement les comportements de ceux qu’il promeut à des postes importants en s’attendant à ce que ces derniers demeurent au service des intérêts anti‐républicains qui polluent le pouvoir. Une jurisprudence aussi malheureuse que bien établie nous montre que ceux qui dérogent à cette règle, comme Monsieur Vamoulké, sont systématiquement neutralisés suivant un itinéraire incontournable : inculpation sans fondement, détention arbitraire, procès sans charges ni témoins, et enfin… condamnation au nom d’une loi bafouée. Les condamnations ainsi rendues par le Tribunal Criminel Spécial sont totalement effarantes car elles ont prononcé des peines d’emprisonnement allant de 15 à 40 ans !
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          Arbitrairement détenu sans avoir été jugé depuis 2016 faute de preuves, l’ancien directeur général de la radiotélévision publique camerounaise se présentera pour la 50e fois devant les juges cette semaine. Reporters sans frontières (RSF) exhorte de nouveau les autorités à mettre fin à cet acharnement judiciaire contre un journaliste, complètement inédit dans l’histoire du Cameroun.

          Amadou Vamoulké connaît mieux les recoins de la maison d’arrêt et du tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé que sa propre maison, en travaux au moment de son arrestation le 29 juillet 2016. Ce mardi 15 décembre, le journaliste va comparaître pour la 50e fois devant les magistrats camerounais pour de supposés “détournements de fonds”, non pas à des fins d’enrichissement personnel, mais au profit de la Cameroon Radio Television (CRVT) qu’il a dirigée entre 2005 et 2016. Des accusations montées de toute pièce qui n’ont jamais été étayées malgré les audiences qui se succèdent au mépris des droits les plus élémentaires de l’accusé qui passera également cette semaine le cap des 1600 jours en détention préventive. Ce temps passé derrière les barreaux sans avoir été jugé représente respectivement trois et six fois le délai maximum autorisé par le code pénal camerounais et le tribunal spécial devant lequel le journaliste comparait.

          “Jamais dans l’histoire du Cameroun, un journaliste n’a subi un tel acharnement judiciaire, dénonce Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Après 1600 jours de prison et bientôt 50 audiences, les seules démonstrations qui ont été faites dans cette affaire sont celles de la vacuité des accusations portées contre lui, des tentatives grossières de dissimuler les éléments attestant de son innocence, et de la cabale ignoble menée pour broyer cette figure du journalisme malgré son âge et sa mauvaise santé. Tout semble mis en œuvre pour qu’il meurt à petit feu en prison sans même avoir été jugé.”

          Saisi par RSF en 2019, le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire avaient rendu en juin dernier des conclusions sans appel sur cette affaire, soulignant que la détention provisoire de l’ancien directeur général de la CRTV n’a “pas de base légale” et que les violations du droit à un procès équitable “sont d’une gravité telle qu’elles confèrent à la détention de M. Vamoulké un caractère arbitraire.” Le groupe d’experts, qui a appelé à la libération du journaliste, s’est déclaré “profondément préoccupé” par la “gravité de l’état” de ce dernier. Il avait alors décidé de transférer son cas au rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, un mécanisme également actionné par RSF, et dont nous attendons les conclusions.

          Le sort des journalistes camerounais, régulièrement exposés aux pires exactions ces dernières années, fait l’objet de préoccupations qui dépassent largement les frontières du pays. La confirmation par les autorités de la mort du journaliste Samuel Wazizi dans des conditions très suspectes, plus de dix mois après les faits, alors qu’il était détenu au secret par des militaires, avait créé un émoi mondial en juin dernier. Six mois plus tard, les conclusions de l’enquête indépendante promise par le président Paul Biya se font toujours attendre.

          Le Cameroun occupe la 134e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi en 2020 par RSF.

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          En 2020, près de 400 journalistes en détention dans le monde

          Le rapport de Reporters sans Frontières révèle une hausse des arrestations arbitraires en lien avec la crise sanitaire et que les femmes journalistes ne sont « pas épargnées ».

          Le Monde avec AFP

          « Le nombre de journalistes détenus à travers le monde reste à un niveau historiquement haut », souligne Reporters sans Frontières (RSF). Il s’élève à 387 fin 2020, un chiffre quasi stable sur un an, selon le bilan annuel de RSF publié lundi 14 décembre.

          Comme en 2019, où RSF avait recensé 389 journalistes emprisonnés pour avoir exercé leur métier, cinq pays concentrent plus de la moitié d’entre eux (61 %), rapporte l’ONG dans son rapport. La Chine reste ainsi en tête avec 117 journalistes (professionnels ou non) détenus, devant l’Egypte (30), l’Arabie saoudite (34), le Vietnam (28) et la Syrie (27).

          Lire aussi En 2019, 49 journalistes tués dans le monde, un bilan en baisse

          Et les femmes, « de plus en plus nombreuses dans la profession, ne sont pas épargnées », dénonce le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, cité dans un communiqué. D’après le rapport, 42 d’entre elles « sont actuellement privées de liberté », contre 31 en 2019 (+35 %).

          Au total, 17 ont « été jetées derrière les barreaux » au cours de l’année, dont quatre en Biélorussie, centre d’« une répression sans précédent depuis » la réélection jugée frauduleuse d’Alexandre Loukachenko, aux commandes de cette ex-république soviétique depuis 1994.

          Multiplication des interpellations et arrestations arbitraires

          Autre évolution notable : l’augmentation des arrestations liées la crise sanitaire, avec quatorze journalistes « toujours sous les verrous » pour leur suivi de la pandémie, dont sept en Chine. L’ONG, qui a lancé en mars l’Observatoire 19, dédié à la question, a enregistré « plus de 300 incidents directement liés à la couverture journalistique de la crise sanitaire » entre février et fin novembre, impliquant près de 450 journalistes.

          Lire aussi Journaliste emprisonné au Bénin : « L’inexcusable erreur » de l’agence française CFI

          « Les interpellations et arrestations arbitraires », qui représentent « 35 % des exactions recensées [devant les violences physiques ou morales] », ont été « multipliées par 4 » entre mars et mai, précise le rapport. « Les lois d’exception ou les mesures d’urgence adoptées » dans la plupart des pays pour contenir la pandémie « ont contribué » à « confiner l’information », explique RSF.

          Par ailleurs, « au moins 54 journalistes sont actuellement détenus en otages » en Syrie, au Yémen, et en Irak, leur nombre ayant baissé de 5 % en un an.

          L’ONG recense, en outre, quatre journalistes portés disparus en 2020, alors qu’aucun nouveau cas de disparition n’avait été enregistré en 2019. Ils sont originaires du Moyen-Orient, d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine.

          Le Monde avec AFP

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