La poursuite d’une vraie campagne d’assainissement des finances publique et d’une lutte acharnée contre l’enrichissement illicite doivent naturellement être les priorités du futur Président du Cameroun, sans s’abriter ni derrière l’immunité présidentielle que s’est auto-accordé l’actuel locataire du Palais d’Étoudi, ni pérenniser la justice aux ordres et à tête chercheuse communément appelée “Opération Epervier”.
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Le Cameroun de l’après Paul BIYA ne pourra faire l’économie – comme l’a proposé à juste titre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) – d’une commission vérité et corruption afin précisément de ne pas laisser penser – comme le font souvent les partisans du régime en place et leurs relais médiatiques – que dans une république certains parce que proches parents et courtisans du tyran peuvent être au-dessus des lois, pendant que des lampistes de choix désignés comme des “prisonniers de luxe” serviraient indéfiniment d’entretenir l’illusion d’un État de Droit.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)