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S’ouvre ainsi ouvertement une crise post-Ă©lectorale au Cameroun qui risque d’aller bien au-delĂ de la question rĂ©currente de la lĂ©galitĂ© et/ou de la lĂ©gitimitĂ© du prĂ©sident de ce pays, pour prendre la forme d’un embrasement gĂ©nĂ©ralisĂ© que les gĂ©rontocrates de YaoundĂ© croient pouvoir Ă©viter par la rĂ©pression armĂ©e.
Parce que ce nouveau hold-up Ă©lectoral entĂ©rinĂ© sans surprise par un conseil constitutionnel infĂ©odĂ©, sonne comme une vĂ©ritable dĂ©claration de guerre faĂ®te dĂ©sormais Ă tous les ressortissants de ce pays Ă©pris de dĂ©mocratie, particulièrement ceux installĂ©s dans sa diaspora qui ont longtemps cru en la possibilitĂ© d’une alternance pacifique au Cameroun. Ă€ l’Ă©vidence elle est inenvisageable sous ou avec le rĂ©gime totalitaire de Paul Biya
La jonction prévisible des résistances anglophones et francophones contre cette tyrannie porte les germes d’une dislocation dont y compris ce régime et ses partisans les plus farouches n’en sortiront pas vainqueurs.
En rĂ©alitĂ© et disons-le une fois pour toute de manière directe et sans langue de bois: la plupart d’entre-nous contraints depuis parfois des dĂ©cennies soit Ă l’exil, soit aux sĂ©questrations arbitraires, soit Ă la marginalisation voulue lĂ©gale et rĂ©publicaine n’avons absolument plus rien Ă perdre: RĂ©sister dans l’honneur ou Mourir dans le dĂ©shonneur.
Que chacun prenne pleinement ses responsabilités!
L’Ă©poque des conciliabules dites unitaires est malheureusement rĂ©volue. Des dĂ©mocrates ne peuvent s’associer ou ĂŞtre associĂ©s Ă des apologistes de la haine ethnique et de la tyrannie perpĂ©tuelle, mĂŞme en “famille” .
Joel Didier Engo, Président du CL2P

















