Il ne faudrait plus se limiter aux accusations, il faut traîner les auteurs et commanditaires de ces exactions et exécutions extra-judiciaires devant les juridictions internationales.
Parmi eux devraient figurer en bonne place les soldats, mais aussi les hauts gradés de l’armée et le chef suprême des armées camerounaises qui laissent commettre ces massacres des populations civiles en toute impunité.
Cela fait effectivement deux ans que nous appelons à la modération, au respect de l’intégrité des populations civiles et de leurs biens, puis au dialogue inclusif…sans être entendu par les idéologues ethno-fascistes de la dictature en place au Cameroun, qui considèrent cette sale guerre comme une occasion inespérée de maintenir indéfiniment le tyran Paul Biya (85 ans, 36 années de règne) au pouvoir au nom d’une prétendue “indivisibilité” au relent identitaire du Cameroun.
Ça suffit!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
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CAMEROUNAIS: L’HISTOIRE NOUS JUGERA TOUS ET BIYA PARTIRA SEUL
1- Quand en septembre 2016, on bastonnait les avocats je vous ai dit que les avocats font partie des corps d’élite qu’on ne touche pas. Certains ont dit aka ils marchaient pourquoi.
2- En novembre 2016 ils ont envoyé la police et la gendarmerie tabasser les étudiants anglophones. Les traîner dans la boue, casser des chambres, violer des filles. Le département d’état américain a réagit. Vous avez dit que les étudiants n’avaient pas droit de s’opposer à la violation de leurs droits.
3- Quand ils ont commencé à réprimer les manifestants anglophones qui voulaient négocier pour améliorer les conditions de vie des enseignants . Vous avez dit “ tapez les”.
4- ils ont arrêtés Agbor Balla, Manxho, Fontem, Ayah Paul et d’autres modérés. Je vous ai dit vous ouvre la porte à la radicalisation. Ils ont Aka ce sont aussi des sécessionnistes.
5- Puis ils ont envoyé l’armée. Je vous ai dit l’armée défend le territoire et protège la population. Ils ont dit les anglophones sont des sécessionnistes.
6- Ils ont coupé internet et commencé à casser des maisons, arrêter des innocents. Je vous ai dit que c’était la guerre que vous activiez. Ils ont dit: “ fiche la paix tu es sécessionniste”.
7- Avant le 1er octobre 2017 j’ai dit de faire asseoir la branche modérée et discuter. Ils ont dit la forme de l’État n’est pas négociable.
8- La guerre était enclenchée. Violences de tous les côtés. J’ai dit Dialogue dialogue Dialogue. Certains comme Enoh ont dit on ne parle pas avec eux ce sont des biafrais.
9- Puis ils ont commencé à brûler les villages. Tout en tuant y compris des innocents. Je vous ai dit que c’est l’escalade. Vous avez demandé les preuves.
10- Les anglophones ont commencé à dire faites partir Biya et on voit comment on peut négocier. Ils ont dit que ce n’est plus leur pays.
11- Quand Fame NDONGO en pleine négociation leur dit: “ vous allez faire quoi? Vous avez la police, l’armée “. Vous avez dit Fame a raison. Je m’arrête là.
Aujourd’hui quand on vous montre des photos des exécutés vous voulez encore les preuves? Même le général Melingui ancien commandant des opérations a reconnu que des villages ont été brûlés. Même le ministre de La Défense a récemment ouvert une enquête sur le comportement de certains soldats. ET LA BANDE DE MÉCHANTS ET D’HYPOCRITES TROUVENT TOUJOURS À DIRE.
Quand je dénonce les voleurs vous me demandez les preuves jusqu’à ce que Biya les chasse ou les arrêté. C’est quel mauvais cœur ça? Vous croyez que ce pays vous appartient? Écoutez moi donc bien: Paul Biya et sa famille vont quitter le Cameroun seuls. Ils ne penseront pas à vous. Si vous êtes prêts à nous plonger dans la guerre civile tant mieux. Qui ignore que tous nos problèmes dans ce pays actuellement c’est Biya qui a déjà 36 ans de pouvoir et 85 ans? Qui? VOUS ÊTES SIMPLEMENT MÉCHANTS.
Vous voulez sacrifier toute une histoire, des vies humaines, l’avenir de plusieurs générations, de vos enfants, pour un homme qui n’a plus 15 ans sur terre tant mieux. Allons-y. Seul le temps permet aux hommes de se gouverner eux mêmes.
BORIS BERTOLT
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Cameroun, Crise anglophone: Massacres des populations civiles par les forces de sécurité. PAS EN NOTRE NOM – NOT IN OUR NAME!
Yaoundé, 25 mai 2018 (AFP) –
Les corps de huit jeunes hommes ont été découverts jeudi dans la zone de Menka, dans la région du Nord-Ouest anglophone camerounais, ont rapporté vendredi à l’AFP un député d’opposition et un témoin oculaire.
Huit corps ont été sortis de la brousse jeudi par des habitants de la localité de Menka, a indiqué à l’AFP un témoin présent sur place, tandis que des photos de corps sans vie ont circulé sur les réseaux sociaux vendredi.
Sur les photos circulant sur ces réseaux vendredi, on voit une dizaine de corps de jeunes hommes sur une route de terre, entourés d’un groupe d’habitants. Il n’était pas possible vendredi soir d’authentifier ces photos de source indépendante.
Selon des habitants de Menka, l’armée camerounaise a repoussé une attaque mi-mai dans la localité, et y est revenue dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs jeunes sont portés disparus depuis, selon leurs familles.
Contactées par l’AFP, les autorités locales n’ont pas fait état de ces événements.
“Il y a eu des tueries à Menka par l’armée”, a confirmé à l’AFP Nji Tumasang, député du premier parti d’opposition anglophone Social democratic front (SDF) de Santa, l’arrondissement où se trouve Menka.
“Nous pensons que ce sont à priori des civils puisqu’aucune arme n’a été trouvée sur eux. L’époux d’une militante de notre parti est parmi les victimes”, a-t-il ajouté.
Dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et des hommes armés se réclamant de “forces de restauration” d’un Etat anglophone qui avait brièvement vu le jour entre les deux guerres mondiales, sous mandat britannique.
D’abord cantonnés aux attaques contre les symboles de l’Etat (commissariat, gendarmerie), les séparatistes ont commencé début 2018 à kidnapper des fonctionnaires, des francophones et à s’en prendre aux entreprises étrangères qu’ils accusent de soutenir Yaoundé.
Les autorités camerounaises ont répondu par la force, déployant un important dispositif sécuritaire dans ces deux régions.
Le 17 mai, les Etats-Unis ont accusé l’armée camerounaise d'”assassinats ciblés” en régions anglophone et les séparatistes de “meurtres de gendarmes”.
Jeudi, les autorités ont répondu en indiquant que les forces de sécurité “ont toujours gardé à l’esprit, avec professionnalisme et rigueur, les règles d’engagement et du droit international humanitaire”, réfutant les accusations d’exactions formulées par des ONG et les populations.
Selon le centre International Crisis Group (ICG), “au moins 120” civils et “au moins 43” membres des forces de sécurité ont été tués depuis fin 2016. Le bilan côté séparatistes est inconnu.
Nous suggérons au Colonel Didier Badjeck (Porte-Parole du ministère de La Défense), dont la crédibilité dans la communication sur cette crise anglophone est soumise à caution, d’envoyer son démenti officiel à l’AFP.[spacer style="1"]
L’ARMÉE RÉFUTE LES ACCUSATIONS DE MASSACRE À SANTA
« Des images circulent actuellement et s’inscrivent dans une désinformation dégoûtante. Les pyromanes s’en délectent et nous documentons leurs informations.
La bonne information autour de ces images dont certaines sont d’ailleurs grossièrement montées est que sur renseignement, la présence d’un groupe de terroristes à été signalée à MENKA, dans l’arrondissement de Santa, Département de la Mezam.
Les Forces de Défense et de Sécurité ont ainsi progressé tôt le matin de ce jour à mesure d’encercler l’hôtel. Un guetteur à donné l’alerte, ce qui a donné lieu à de longs échanges de tirs pendant plusieurs minutes.
A l’issue des combats à l’avantage des forces régulières, plusieurs terroristes ont été neutralisés, et les blessés ont été immédiatement pris en charge. Plusieurs armes et munitions ont été saisies, et aucun acte de pendaison contrairement à ce qui est montré sur une des images, n’a été commis.
On comprend bien que sur cette photo ridicule de mensonge, un homme qui plus est mort, ne peut rester ainsi suspendu par un bras au plafond. Merci de ne pas vous laissez tromper par ce Fake news de plus ».
Source: Colonel Didier Badjeck (Porte-Parole du ministère de La Défense)
