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Que dire de plus sur cette excellente enquête de France 2 sans froisser la susceptibilité identitaire et communautaire de celles et ceux qui se considèrent comme les Africains les plus “authentiques”?
Simplement que l’Afrique des Ali Bongo, des Théodorin Obiang Nguema, Biya, Sassou, Déby et tant d’autres satrapes sanguinaires n’est certainement pas celle dont ont rêvé les pères du panafricanisme, et surtout celle dont l’écrasante majorité des ressortissants de ce continent serait fier aujourd’hui. Chacun de nous aurait tant aimé et souhaité dans son for intérieur que les images diffusées jeudi 06 juillet 2017 par France 2 relèvent de la fiction romanesque et des vieux clichés longtemps entretenus sur les despotes Africains.
Que non!
La réalité morbide et sulfureuse était pire que le récit journalistique, et elle ne peut franchement être niée, cachée, ou manipulée, comme a désespérément tenté de faire Ali Bongo en s’offrant un bain de foule loin d’être improvisé dans les rues de Libreville.
Prétexter indéfiniment d’un paternalisme voire d’une ingérence indéniable de la France pour banaliser voire humaniser cette ignominie propre à l’exercice du pouvoir en Afrique centrale, ne nous sera d’aucun secours. Tant l’urgence commande précisément de s’en débarrasser au plus vite dans un esprit d’apaisement et réconciliation avec restitution intégrale des biens et fortunes accumulées mal acquis, l’émergence de nouvelles têtes, et surtout d’une gouvernance en phase avec notre époque.
Joël Didier Engo, Président du CL2P