La Suisse devra en effet définitivement clarifier sa position officielle et assumer sa responsabilité historique sur un séjour quasi permanent depuis plus de trois décennies d’un des dictateurs les plus sanguinaires et crapuleux du continent africain….
La langue de bois de certains élus politiques et les alibis institutionnels s’abritant généralement derrière un semblant de neutralité puis de médiation internationale sur la crise anglophone ne suffiront plus.
Ces jeunes générations de ressortissants camerounais de la diaspora et les organisations de la société civile ont aujourd’hui toutes les raisons objectives d’interpeller ce pays devant les instances internationales compétentes.
Il faut en effet mettre définitivement un terme à cette forme particulière de cynisme diplomatique confinant à de la complicité, consistant notamment à fermer délibérément les yeux sur les crimes contre l’humanité, de guerre et même de génocide perpétrés sur des populations civiles au Cameroun, pour préserver les intérêts financiers de quelques groupes de pression et d’entreprises, dont cet hôtel intercontinental de Genève.
Ça suffit!!!
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P